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20 février 2022 7 20 /02 /février /2022 11:18

Conférence du PPA Bonneville : 15/12/2021

Nous vous remercions du Compte-rendu de la conférence PPA à Bonneville du 15/12/21 fort intéressant.

Nous, nous permettons de vous joindre nos réflexions concernant les mobilités afin d’améliorer les flux et les pollutions

L’AGFUT-DTC 74 a entamé une procédure de dissolution statutaire de son activité

Nous ne sommes pas écoutés !

A quoi bon !

Ce que l’on va écrire ci-dessous ne changera rien aux décisions prises !

Valoriser les transports ferroviaires voyageurs et fret de la vallée de l’Arve, nous en parlons depuis plusieurs décennies. La configuration que l’on nous a présenté lors de la conférence du PPA du 15/12/21, reste en ambitions et financement très très largement en dessous de l’attente de la société civile.

Nous étions bien présents mais abstenus d’intervenir concernant les transports aux présentations des diapositives du Power Point à cette conférence.

L’AGFUT-DTC 74 fête ses 20 années d’existence, elle fût une des 1ères associations d’usagers sur le 74, ex-membre de la FNAUT. Avec plus de 70 ans de perception des lignes SNCF sur la vallée de l’Arve, nous positionne de notre sérieux. Nos couvertures d’informations sur les mobilités sont largement développées sur notre blog : http://agfut.dtc74.over-blog.com/ .

Concernant le ferroviaire en vallée de l’Arve, les engagements et les prises de positions de l’Etat, la SNCF, la Région Aura, le CD 74, nous laisse pour l’Avenir transports 74 comme un flop !

La SNCF à force d’avoir « déplumé » les gares de leur personnel, les services aux usagers (renseignements et billetteries), les prestations qu’offrait le train, ont eu pour conséquence de supprimer les croisements dans toutes les gares et les services journaliers du train de nuit.

Aujourd’hui le contribuable va devoir à nouveau passer à la caisse, pour générer son réseau ferroviaire de la vallée de l’Arve. On se trouve confronté à une circulation d’un service TER disproportionné par rapport à sa population et son tourisme, avec seulement 1 TER par heure et par sens, soit 26 trains jour. Nous avons connu beaucoup mieux avant la mise en place du cadencement horaire. Les nouvelles propositions à faire circuler plus de trains 54 journalier sur un réseau à voie unique pour un investissement de 170 M€ reste pour l’usager sans solutionner la priorité d’avoir des déplacements plus rapides et avec moins de contrainte.

Faire circuler deux trains par heure et par sens, sont au risque de ne pas être à la hauteur des enjeux du PPA. Ne serait-ce au sujet du cahier des charges de la Région AURA à propos de la future connexion du pôle du réseau ferré et de la télécabine de Flaine avec le déplacement de la gare de Magland de 800 mètres, estimé à 50 M€ par réseau SNCF. La réalisation d’une 1ère en France concernant un véritable pôle multimodal entre le train TER et un porteur valérien nous laisse désabusé.

« La SNCF et la Région AURA proposent une alternative consistant à aménager une simple halte au niveau du Funiculaire comprenant un quai sur voie unique ; ce quai viendrait en complément de la gare actuelle, mais serait desservi essentiellement le Week-end par les TGV point neige et les trains LEX (Léman Express) reliant Genève (cette solution visant à ne pas impacter les trains quotidiens »

Si on veut réussir le transfert de la route au rail, la société civile suggère le doublement du réseau SNCF sur la vallée de l’Arve entre Annemasse et St Gervais, c’est envisager ou programmer une véritable offre au RER et non au TER en adéquation avec le réseau RER Suisse des CFF. C’est 20% gagné sur les temps de déplacements.

Lors de la réunion du PPA, la Région Aura a abordé l’information des transports de proximités aux rails par les Coms ’coms, l’association elle, l’a déjà soulevé depuis une décennie. D’ailleurs nous réclamons une seule identité et organisation des transports urbains Coms ’coms sur cette vallée de l’Arve. Simplifiant pour le public et les usagers les mêmes informations, une seule carte d’abonnement interconnexion avec des tarifs compétitifs.

La société civile s’interroge sur les enjeux économiques d’aujourd’hui et demain à repenser l’accès et l’accueil des touristes sur le 74. Actuellement une grande majorité des personnes se déplacent au tout voiture, ce qui gonfle d’autant plus les pollutions colorées sur la vallée de l’Arve. D’autres touristes arrivent par avions jusqu’à l’aéroport de Genève Cointrin ensuite sont rapatriés par de nombreuses navettes de 10 places en AR sur la vallée par l’A40. Les trains TGV de Paris circulent seulement sur périodes de vacances. Nous n’avons plus de TER directs vers Lyon. Plus de liaisons des trains de nuit Corail Lunéa depuis 2016, l’AGFUT 74 s’était mobilisée pour cela avec 38 000 signatures. A une époque on avait des liaisons entre St Gervais les Bains-Vintimille-Marseille-Irun. Les transports transfrontaliers ne sont pas compétitifs avec Genève, ils impactent la vallée de l’Arve. Le Canton Genevois lui,  attire du 74 presque 100 000 personnes et 30 000 résidents suisse jour sont une galère concernant les mobilités. Selon nos estimations la fréquentation transfrontalières par les TP représente 5% d’utilisateurs. Genève lui pilote le GLCT, (Groupement Locale Coordination Transfrontalière) les associations françaises transports n’y sont pas conviées. Suivant l’actualité du jour, la presse du jour nous informe des conséquences sur la ligne T72 Annecy-Genève-Aéroport.

Jacques Larue du CG 74 nous disait, les transports de proximités desservent les transports à la destination. Nous on rajoute que l’idée des transports collectifs pour une région sont citoyens, la politique les finances.

La clé de la fréquentation est d’augmenter les fréquences et diminuer les tarifs comme cela se réalise en Allemagne ou en Italie.

Les associations qui avancent de remettre le fret en fonctionnement au risque d’être irréalisable dans un premier temps, avec des coûts exorbitant financièrement que techniquement. Toutes les plates formes frets ont disparus du paysage de la vallée de l’Arve entre Annemasse et le Fayet. Question : pour quel fret !

Utiliser les transports est une culture. Nous en Savoie nous ne l’avons pas. Avant les années 2000 le CD 74 favorisait le développement des routes pour un transport au tout routier. En 2006 le Conseil Départemental organisait une 1er Conférence de la journée des mobilités, l’AGFUT 74 y exposait ses réflexions (PDF 2006). C’est seulement après les années 2002 que le CD 74 a commencé à prendre conscience de l’importance des transports.

 

Nous ne sommes pas là pour contredire la baisse des diverses pollutions, c’est encourageant, tout reste à reconstruire si on veut l’application du PPA avec une démographie de 12% par année. Mais à quel prix !

L’association Avenir transports 74 suggère toujours le doublement de la ligne ferroviaire depuis Bellegarde, via le « shunt d’Etrembières » pour obtenir un gain de trajet de 50 minutes sur un trajet Paris - St Gervais grâce au doublent du réseau. On inspire toujours un pôle multimodal à Findrol avec un P+R de 1000 places et une ligne autoroutière A40 express Findrol Aéroport en 27’.

 

Nos élus n’ont pas pris la mesure de l’enjeu des mobilités. La vision des projets à long terme, ne sont pas démocratiques entre citoyens et élus, en créant le blog Avenir Transports 74 sur une idée de partager reste un échec.

Dans les questions, une association souhaite réactualiser le tracé ferroviaire du PLM par Combloux St Gervais, avec un tunnel sous la montagne de Tête Noire « projet de 1882 » soi-disant qu’une emprise du foncier était réservée, rêve. Non, on ne va pas nous refaire le coup de CEVA (Cornavin Eaux Vives Annemasse) lui projet vieux d’un siècle, on en subit les conséquences aujourd’hui. Si nous avons le matériel 17 rames Régiolis (LEX) le réseau lui et non compétitif.

Les mobilités douces et pistes cyclables fleurissent, c’est une mode, mais restant dangereux pour des personnes qui ne respectent rien et pour d’autres ne maitrisent pas le vélo VAE. Techniquement on aurait pensé développer des pistes cyclables comme une autoroute d’un point à un autre (Léman Mt Blanc) ou l’on connecterait les pistes urbaines, en attendant cela reste bien décousu, pour des déplacements sportifs, touristique pour les longues distances.

En résumé, nous savions de nos expériences de réunion que rien n’allait changer concernant les décisions prises entre élus et la société SNCF Réseau. Dites toujours la société civile, nous élus nous nous sommes mobilisés pour trouver les financements, en attendant ce sont les usagers les utilisateurs du train qui resterons encore pénalisés.

En raison d’un réseau ferroviaire pénalisant, très peu d’élus sinon aucun n’utilise le TER pour se rendre au Conseil Régional AURA à Lyon ou au département, pourtant il serait une source d’exemple d’un changement de mobilité et d’informations auprès du grand public.

Les Savoie usinent à pognons !

02/2017

Les flux de circulation touristique restent inchangés depuis 2012, redescendant des stations au mépris des populations du fond de vallée, elles, sont dans l’obligation d’appliquer les règlements PPA pour lutter contre la diminution des pollutions locales.

Voilà qui nous interroge encore et encore pour des décennies à venir sur l’irresponsabilité des directeurs de stations, des offices de tourisme, des élus, des collectivités n’ont qu’à faire des pollutions engendrées par tout ce monde, alors que l’on continue à faire venir, dans leurs seuls intérêts aux investissements financiers de leurs collectivités.

L’Etat, lui, incapable de gérer cette situation principalement sur les déplacements des personnes au tout autoroutier. On ne veut pas voir les infrastructures ferroviaires existantes désuètes sur de la vallée de l'Arve dans un mitage d'une grande agglomération (270 000 habitants en basse saison et 600 00 habitants en haute saison). On ne prescrit pas à rechercher d’autres formes de mobilité sur un département 74 ayant des flux de migration de 11% par année, soit 10 000 véhicules de plus.

On pourrait ajouter les 100 000 pendulaires frontaliers et encore les 40 000 suisses résidants illégalement sur les Savoie qui augmentent considérablement les flux  transfrontaliers et des pollutions vers le Canton de Genève, malgré la rétrocession des fonds frontaliers (250 M€) que ce partage les collectivités.

Le Canton de Genève n’a pas l’intuition non plus, bien que responsable des flux à rechercher des solutions pérennes avec l’Etat français pour solutionner le trafic pendulaire vers son Canton.

L’arrivée du Léman Express en 2019 ne changera rien, aux problématiques des flux, puisque aucune amélioration significative des temps de trajet et cadencement ce que l’on connaissait hier ou avant travaux du CEVA.

PPA -QUEL AVENIR pour le PLAN de PROTECTION de l’ATMOSPHERE de la Vallée de l’Arve ?

 

Actuellement, la zone définie du PPA, se trouve dans le rouge, puisque nous dépassons les normes de pollutions admises par l’Union Européenne, plusieurs semaines par an.

En conséquence, l’UE  pénalise financièrement la France  d'une amende forfaitaire de 30 millions d'euros à laquelle il faut ajouter entre 300000 et 700000 euros d'astreinte par jour pour non respect des normes.

A ce jour sur la Vallée de l'Arve on pointe du doigt le chauffage au bois des particuliers qui émette 87% des pollutions (particules fines) (PM10). Toujours aucune disposition concernant le développement des transports collectifs, alors que les statistiques montrent que les pollutions (oxyde d'Azote (NOx) sont du  à 51 % aux déplacements des résidents et 45 % aux déplacements routiers et des transports marchandises. Un polluant, le PM10 les plus tenaces et les plus dangereux pour la santé des jeunes et des seniors, invisible à l’œil nu à cause des inversions de température au moment des hautes pressions atmosphériques. 

Nous subissons une démographie galopante du fait du développement économique de notre région, en comparaison d’autres régions françaises et pays européens en chute libre.

Ceci va impacter les taux des pollutions plus importantes, dus à plus de déplacements. Et pourtant nous devrons rester en dessous de ces taux si nous ne voulons pas être atteints dans notre santé et notre bien être.

Les projections actuelles de la démographie (1.4%) annoncent d’ici une décennie une population dans la vallée de l’Arve de 453 000 habitants pour 790 553 dans ½ siècle et 1 584 227 dans un siècle pour la seule vallée de l’Arve. Et nous ne prenons pas en compte le Grand Genève à  1.200.000habitants d’ici 20/30 ans.

Est-ce que les « mesurettes » anti pollutions prisent récemment pour la zone PPA suffiront-elles ? Nous en doutons très fortement au vue des propositions faites pour le développement des transports en commun.
Nos concitoyens doivent radicalement changer de comportement
en terme de transports et exiger de nos élus des transports en commun (rail, bus, téléporté, covoiturage etc…) efficaces et prioritaires sur tous les axes.

Idem pour les touristes qui devront être très fortement incités à venir dans notre région en transports en commun.

Pour cela : stations, Conseil Général, Région Rhône Alpes et transporteurs (rail, route.) doivent engager un travail de fond pour offrir un tourisme véritablement durable.

 Lien: http://agfut-dtc.74.over-blog.com/article-plan-protection-atmosphere-ppa-les-mesur-113432561.html

 

 

 

Sans transport collectif, les déplacements domicile travail sont la causent des pollutions locales
Sans transport collectif, les déplacements domicile travail sont la causent des pollutions locales
Sans transport collectif, les déplacements domicile travail sont la causent des pollutions locales
Sans transport collectif, les déplacements domicile travail sont la causent des pollutions locales

Sans transport collectif, les déplacements domicile travail sont la causent des pollutions locales

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21 décembre 2018 5 21 /12 /décembre /2018 15:47

Territoires ruraux : le casse-tête de la mobilité propre  Actu-Environnement.com - Publié le 14/11/201

La mobilité rurale est la quadrature du cercle des pouvoirs publics. Dans les territoires peu denses, l'automobile triomphe, sans pour autant répondre aux risques de relégation des plus modestes. Tour d'horizon des enjeux.

Ce dossier a été publié dans la revue Environnement & Technique n°363

Les territoires ruraux accueillent plus d'un Français sur trois, soit plus de 22 millions de personnes. Pour désigner cette France périphérique suburbaine et rurale, les géographes utilisent le concept de territoires peu denses. Car l'opposition rural-urbain ne prévaut plus. Prépondérance des territoires non bâtis, occupés par des cultures, la forêt, des espaces naturels, lotissements et tissus urbains composés de maisons individuelles : les territoires ruraux et périurbains ont en commun un ensemble de caractéristiques marquées par une gouvernance territoriale fragmentée, peu constituée autour des bassins de vie. Eloignement des services, faible desserte en transports collectifs conduisent à une forte dépendance à l'automobile.

La chercheuse Marie Huyghe souligne que la démocratisation de la voiture a aussi "ouvert le champ des possibles, et permis un éparpillement des lieux fréquentés", associant les avantages de la fréquentation d'une ville moyenne, voire de la capitale, avec ceux de la campagne. La mobilité est associée à la liberté. Pour Jean-Pierre Orfeuil, professeur émérite à l'Ecole d'urbanisme de Paris (université Paris-Est), la mobilité correspond à "la capacité qu'ont les individus de construire la vie qu'ils souhaitent vivre".

Le fait est qu'aujourd'hui il n'existe pas d'alternative réelle à l'usage d'un véhicule individuel en milieu rural, malgré la batterie de solutions proposées, souligne une note très documentée du think tank La Fabrique écologique. Paradoxalement, les solutions de transports proposées sont surtout adaptées aux grandes agglomérations. Projetées dans les campagnes, elles ne sont pas forcément opérationnelles.

C'est le cas de la voiture partagée, du vélo et du micro-transport organisé à la demande. Ces offres doivent permettre de développer la multimodalité dans les territoires moins denses, c'est-à-dire la possibilité de choisir entre plusieurs moyens de transport pour un trajet donné. Or, elles existent de manière variable selon les territoires. Plus ceux-ci sont urbanisés, plus ils proposent des alternatives : seuls 18% des habitants des communes rurales les utilisent, 26 à 28% dans les agglomérations de 2.000 à 100.000 habitants, contre 45% dans les agglomérations de plus de 100.000 habitants et 54% dans l'agglomération parisienne, selon l'Observatoire des mobilités émergentes. Au final, plus de 12 milliards d'euros d'investissements ont été consacrés à la route en 2014, alors que pour le vélo, les montants s'expriment plutôt en millions.

L'accès aux services : une question vitale

La question de l'accessibilité aux services de la vie quotidienne est prépondérante dans les espaces peu denses. On la mesure généralement par la distance et le temps d'accès à des services considérés comme essentiels dans la vie courante : commerces, services de soins de première nécessité, établissements d'enseignement, ou encore services pour les personnes âgées ou les jeunes enfants. Entre les communes les plus denses et les moins denses, les temps d'accès à ces services vont du simple au triple. 192 zones "potentiellement en danger" d'un point de vue de l'accès aux soins, du fait d'un faible renouvellement des praticiens, ont ainsi été récemment mises en évidence par le Conseil national de l'ordre des médecins (Cnom). Ces zones, majoritairement périurbaines et rurales, dans lesquels vivent près de 2,5 millions de personnes, sont particulièrement nombreuses en régions Centre, Poitou-Charentes et Haute-Normandie, rapporte La Fabrique écologique.

L'emploi est, de la même manière, inégalement concentré sur le territoire. En 2008, les ménages résidant en commune rurale parcouraient une distance domicile-travail médiane de 50 km quotidiens, soit deux fois plus que dans les grandes unités urbaines (excepté Paris). Bien qu'elles aient tendance à se stabiliser aujourd'hui, les distances à parcourir pour se rendre au travail ont, entre 1994 et 2008, continué de s'allonger dans les zones peu denses. Hors des grandes agglomérations, les déplacements ont augmenté en moyenne de 12% en durée et de 25% en distance à vol d'oiseau.

Un risque de relégation

La vie en milieu peu dense peut ainsi mener à des restrictions de mobilité d'autant plus pénalisantes dans l'accès à l'emploi que l'offre de transport et de mobilité est faible. Le taux de chômage est ainsi en moyenne cinq fois plus élevé parmi les ménages modestes vivant hors des villes et n'ayant pas accès à la voiture. De manière logique, les ménages sans voiture limitent leur aire de recherche d'emploi. En milieu rural, par rapport aux ménages équipés d'au moins une voiture, ils vont travailler à des distances inférieures de 40%.

Plus de 40% des ménages identifiés comme vulnérables énergétiques du fait de leur dépendance à la mobilité vivent aujourd'hui dans des espaces ruraux. Ils risquent de ne pas pouvoir faire face à une augmentation du prix des carburants. Une personne en insertion sur deux n'a pas le permis de conduire, deux-tiers n'ont pas de véhicule. Ces personnes recourent beaucoup à la marche, et quand elles le peuvent, aux transports en commun. 28% ne disposent d'aucun moyen pour se déplacer. Ce sont les "assignés territoriaux, scotchés à leur territoire", commente la chercheuse Marie Huyghe.

Avec l'âge et la perte progressive d'autonomie, les capacités de mobilité des seniors se restreignent et peuvent mener à l'isolement. "Comme pour tout déplacement, aller faire ses courses suppose d'être relativement autonome et de disposer de certaines aptitudes physiques et cognitives. Cela suppose aussi d'avoir les moyens matériels et financiers de se déplacer, notamment en voiture. Or, le vieillissement induit l'apparition progressive de gênes diverses, qui peuvent impacter ces aptitudes. Conséquence : près d'un tiers des 75 ans et plus vivant en milieu rural sont victimes d'une immobilité chronique", souligne le cabinet Auxilia, qui propose aussi des pistes de solutions autour du concept de "mobilité inversée" : "Nous suggérons que les services à la personne évoluent, et que, demain, un ou une même professionnel(le) puisse proposer à la fois un portage de repas, une aide aux soins du corps, mais aussi un accompagnement à l'extérieur du domicile, pour aller faire quelques courses, ou encore un accompagnement à l'utilisation de certains outils numériques".

Dans les campagnes, la voiture revient moins cher... sans les coûts cachés

Au kilomètre, hors agglomération parisienne, il n'est pas moins coûteux de déplacer un voyageur en transports en commun qu'en voiture (train, bus urbains et cars interurbains confondus). Dans les transports urbains de province, la dépense publique globale pour déplacer un voyageur sur un kilomètre est de 0,72 €, contre 0,23 € en Ile-de-France, une différence s'expliquant facilement par la densité particulièrement élevée et la fréquentation des réseaux franciliens, selon une étude de Jean-Pierre Orfeuil sur le vrai coût du transport public. Chiffres à rapporter au coût au kilomètre d'une voiture, situés dans une fourchette de 0,25 à 0,70 €, à usage constant, selon les critères d'analyse retenus.

De là à considérer que la voiture ne coûte pas plus cher que les transports en commun, et qu'au mieux elle revient moins cher, en dehors de l'Ile-de-France, il n'y a qu'un pas... En France, le coût complet d'une voiture – achetée d'occasion et utilisée pour les déplacements de la vie quotidienne – est estimé à 2.500 euros par an, dont la moitié en achat de carburant, soit 20% du revenu des ménages les plus pauvres, et 15% du budget des ménages de classe moyenne. C'est sans compter les nombreuses externalités induites par le transport automobile, en particulier environnementales et sanitaires. En France, les transports sont le premier secteur émetteur de gaz à effet de serre avec 28% des émissions territoriales. Les déplacements quotidiens dans les territoires peu denses représentent 53% des émissions des véhicules particuliers.

Reste que c'est un "mix" de solutions qui se profile, car, dans les campagnes, les seuls transports en commun ne sont pas compétitifs, comme le souligne le rapport de la Cour des comptes de 2015 qui préconise la restructuration des réseaux facilitant l'usage des vélos et des véhicules en partage.

Il s'agira surtout de revoir en profondeur les modes d'organisation des systèmes de production et d'accès aux activités (habitat, travail, santé, commerce, formation, loisirs…) afin de limiter sensiblement les distances à parcourir pour relocaliser autant que possible les activités de la vie quotidienne. A terme, c'est la raréfaction des énergies fossiles qui deviendra l'enjeu crucial. Que deviendra la mobilité quand elle sera beaucoup plus contrainte ? Un défi à relever dès aujourd'hui.

Agnès Sinaï

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14 septembre 2017 4 14 /09 /septembre /2017 21:46
La qualité de l'air a un coût

La Journée du transport public  aura lieu, le 16 septembre 2017, dans toute la France, sur le thème de la lutte contre la pollution de l'air. Le Gart et l'UTP, qui organisent cette manifestation, ont souligné, lors de la conférence de presse, que le financement des véhicules propres représente un coût qui devra être abordé aux assises de la mobilité

La journée de promotion du transport public aura le 16 septembre 2017 dans

11 régions de France et la majorité des grandes agglomérations, (voir la liste des réseaux participants). Ce sont ainsi 63 millions de Français potentiellement concernés par la manifestation qui mêle promotions tarifaires, jeux-concours, visites d'installations...

 

Une responsabilisation des voyageurs

 

Le GIE Objectif transport public, qui rassemble les élus du Gart et les opérateurs de UTP, organise cette 11e édition sur le thème de la lutte contre la pollution de l'air. L'enjeu est notamment de faire prendre conscience aux voyageurs que le choix de leur mode de transport a une influence sur la qualité de l'air. A l'occasion de cette manifestation, Airparif a, ainsi, conçu un nouveau calculateur qui permet à chacun de connaître  la quantité de polluants qu'il émet au cours de son trajet en fonction des modes de transport utilisés (bus, ferrés, deux-roues, vélo, marché à pied et voiture).

 

Le président du GIE Objectif transport public, Frédéric Baverez, public a souligné que les autorités organisatrices agissent déjà dans ce domaine avec la mise en service de véhicules toujours plus propres, la promotion des mobilités actives et la lutte contre l'autosolisme (via le développement du covoiturage notamment). Un mouvement qui sera amplifié avec la mise en œuvre du décret sur les véhicules à faibles émissions qui va contraindre les agglomérations de plus de 250.000 habitants à équiper rapidement leur flotte de véhicules propres : 50% du renouvellement des flottes à partir de 2020 et 100% à partir de 2025.

 

Un coût qui reste à financer

 

Le président de l'UTP Thierry Mallet a, cependant, souligné que la mise en œuvre de ce décret représente un défi pour les autorités organisatrices, les opérateurs mais aussi les constructeurs : "Il faut favoriser la filière française". En outre, la mise en œuvre du décret représente un investissement de 4 milliards d'euros. "Comment le finance-t-on ? C'est un sujet que l'UTP souhaite porter lors des assises de la mobilité", a souligné son président. Selon lui, l'objectif ambitieux, inscrit dans le décret, devra de toute façon être "revisité" en 2018, date  du point d'étape prévu entre les parties prenantes.

 

Euros 6 vs bus électrique

 

"Le coût d'un bus électrique est deux fois plus élevé qu'un bus diesel Euro 6", a complété Jean-Luc Rigaut, vice-président du GIE Objectif transport public. Ainsi, celui qui est également maire d'Annecy a expliqué que pour le même coût, il vaut sans doute mieux faire circuler deux bus Euro 6 qui permettront d'augmenter la fréquence d'une ligne et de mieux répondre ainsi aux attentes des usagers.

 

En outre, Jean-Luc Rigaut a souligné que les élus disposaient également d'autres outils pour lutter contre la pollution de l'air comme la création de zones à circulation restreinte (ZCR) qui limite la circulation des véhicules les plus polluants. "J'encourage à les mettre en œuvre même si cela demande un peu de courage", a-t-il reconnu. L'élu a également cité l'instauration de vignettes Crit'Air utilisées lors des  pics de pollution et le levier de la réforme du stationnement qui va permettre aux maires d'agir sur les habitudes de déplacement des automobilistes à partir du 1er janvier 2018.

 

Parallèlement, le GIE Objectif transport public organise les challenges  de la Journée du transport public qui récompensent les meilleures initiatives de transport. Cette année, la catégorie "Préservation de l'environnement"

fait son apparition. Les prix seront remis le 12 octobre 2017 à Marseille, lors des Rencontres nationales du transport public organisées par l'UTP et le Gart.

Interurbain | Urbain

 

http://www.mobilicites.com/011-6423-La-qualite-de-l-air-a-un-cout.html

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27 juillet 2017 4 27 /07 /juillet /2017 06:47
Pollution de l'air : la responsabilité de l'Etat reconnue par une décision de justice historique

Le Conseil d'Etat juge que le dépassement des valeurs limites en particules et en oxydes d'azote viole la directive sur la qualité de l'air. Il enjoint le Gouvernement d'adopter au plus vite des plans permettant d'y remédier.

Pollution de l'air : la responsabilité de l'Etat reconnue par une décision de justice historique

C'est une décision historique que Les Amis de la Terre ont obtenu ce mercredi 12 juillet auprès du Conseil d'Etat. La Haute juridiction administrative a en effet suivi les conclusions de la rapporteure publique qui demandait de reconnaître la responsabilité de l'Etat dans la pollution de l'air par les dioxydes d'azote (NOx) et les particules fines PM10.

Le Conseil d'Etat, s'appuyant sur la jurisprudence ClientEarth de la Cour de justice de l'UE, juge que le dépassement persistant des valeurs limites de concentration en particules fines et en dioxyde d'azote dans plusieurs zones du territoire national méconnaît les dispositions du code de l'environnement transposant la directive sur la qualité de l'air ambiant. Dans la décision ClientEarth de novembre 2014, la juridiction européenne avait en effet considéré que le respect des valeurs limites de NO2 fixées par la directive constituait une obligation de résultat.

La Haute juridiction administrative française constate que les plans de protection de l'atmosphère (PPA) établis dans les zones concernées n'ont pas permis d'assurer, dans un délai raisonnable, le respect des valeurs limites des deux séries de polluants. Suivant la demande de l'association écologiste, elle enjoint le Gouvernement de prendre toutes les mesures nécessaires pour que soit élaboré et mis en œuvre, pour chacune des zones dans lesquelles les valeurs limites étaient encore dépassées en 2015, un plan relatif à la qualité de l'air permettant de ramener "dans le délai le plus court possible" les concentrations en dioxyde d'azote et en particules fines PM10 en dessous de ces valeurs.

Douze zones sont concernées au titre des NOx, trois au titres des PM10. La zone urbaine régionale (ZUR) Rhône-Alpes et Paris-Ile-de-France sont visées au titre des deux paramètres.

Réviser les PPA en toute hâte

En d'autres termes, les préfets vont devoir réviser les PPA en toute hâte, d'autant que la décision demande à l'Etat français de transmettre les plans à la Commission européenne avant le 31 mars 2018. Anticipant cette décision, le ministre de la Transition écologique a publié le 2 juillet un arrêté qui prévoit que les PPA ne sont pas des plans soumis à une évaluation environnementale systématique. Ce qui pourrait permettre d'accélérer leur révision.

Les enjeux de ce recours étaient à la fois le respect des normes de la qualité de l'air sur l'ensemble du territoire, la protection de la santé, de l'environnement et des finances publiques, avait indiqué l'avocat des Amis de la Terre Louis Cofflard. Mais aussi celui de reconnaître le droit pour les justiciables de saisir la justice pour qu'elle impose le respect d'une directive européenne par leur gouvernement.

La France est sous le coup d'un double contentieux avec la Commission européenne en matière de pollution de l'air. Elle est, d'une part, poursuivie depuis mai 2011 devant la Cour de justice de l'UE pour dépassement des normes pour les PM10. En février dernier, l'exécutif européen a, d'autre part, adressé un dernier avertissement concernant la pollution par le dioxyde d'azote.

La seule association des usagers et développement des transports en Hte Savoie, figurant dans le Coppil du PPA n’est pas invitée à Paris !

Pourtant là, il y a des solutions de diminuer les taux de pollution passent par les transports, puisque les statistiques nous montrent que  les déplacements des locaux en fond de vallée, en sont une des principales causes !

http://agfut-dtc.74.over-blog.com/ppa-%E2%80%93-22-mesures-pour-un-avenir

Il est bien dommage que la concertation du Ministre Nicolas Hulot passe uniquement sur le haut de vallée, alors que c’est tout une vallée sur 86 km qui est concernée

 

PPA Vallée de l'Arve
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28 juin 2017 3 28 /06 /juin /2017 13:01

Monsieur Le Préfet,

Au nom de l’AGFUT-DTC74 que je préside, je me permets de vous envoyer nos propositions pour combattre la pollution dans la vallée de l’Arve.

Pollution qui n’est pas un phénomène nouveau puisque l’ARSMB a été créé en 90/91 pour lutter contre cela.

Nous devons adopter des mesures fortes, de fond et durables.
Nous regrettons de ne pouvoir être présents lors de la réunion, en Préfecture, du 3 juillet 2017.

Veuillez agréer, Monsieur le Préfet, nos respectueuses salutations.

Régis Vallier.
Pdt de l’Agfut-DTC74.

 

 Ci-dessous, nos propositions :

 

1)      Plus de trains pour les liaisons vers les autres secteurs de la Haute Savoie et Genève. Créer des croisements dans toutes les gares et des parkings à étages (gain de place au sol). Restaurer les dépôts de marchandises dans chaque gare (marchandises amenées en train) afin de réduire les transports régionaux de marchandises par camions (les plus importants et les plus polluants).

2)      Instaurer des bus tous les ¼ h au départ de chaque gare, aux heures de pointe, avec des sites propres sur route (partout où c’est possible) et sur autoroute (avec passages réservés aux péages et douanes)

3)      Navettes depuis Le Fayet pour aller à l’aéroport de Genève ainsi que depuis Findrol (avec passages réservés). Findrol étant le carrefour vallée de l’Arve-Chablais-Bassin annécien, les Aravis.

4)      Incitation à faire venir les touristes en transports collectifs-TC (vacanciers ou à la journée) en créant des TC à partir d’aires situées près des gares, aires d’autoroutes, principales entrées des communes proches des stations (Passy, Sallanches, Marignier, Cluses, Bonneville, Annemasse etc…).

              Créer un « packaging » touristique : transports-hébergement.

5)      Pousser à la création de transports par câble ( à l’image du FuniFlaine) vers le plateau de Passy, Megève, St Gervais…

6)      Créer un transport par câble tout le long de la vallée de l’Arve (la France-Pomagalski par ex.- a de grandes compétences en ce domaine. Compétences reconnues et adoptées dans le monde entier)

      7)      Tout ceci est créateur d’emplois en amont et en aval.

      8)     Cela pourrait être un excellent atout touristique pour les stations de montagne. Il est très facilement possible de faire le tour de la Suisse, en transports en commun (train, car, bateau). Pourquoi n’y arriverions-nous pas en France ? Manque d’ambition ? De volonté ? Vision à très court terme ?

Nous sommes conscients que cela a un coût élevé. Mais nous aurons mis en place, avec nos propositions, des installations pour 1/2 siècle voir plus. Donc, un amortissement sur du long terme plus facilement absorbable d’autant que pour de si lourds investissements touchant l’économie, la santé, l’environnement (pollution, bruits) de nombreuses subventions peuvent être sollicités à différents niveaux.

 

*Jean Claude Trichet (lorsqu’il était président de l’ARSMB -fin année 90-début 2000) avait fait un dossier sur un tram-train (à partir de l’existant) entre Le Fayet et Vallorcine. Avec aucun arrêt à plus de 400m des habitations afin de pouvoir prendre facilement ce moyen de transport. L’ARSMB doit avoir ça dans ses archives.

Nous avons 30 ans de retard sur les suisses en termes de transports pour la vie des résidents et la venue des touristes.

 

RS

 

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25 juin 2017 7 25 /06 /juin /2017 16:26

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                                                          article du Messager

PPA vignette Crit’Air

L’association des usagers et développement des transports 74 est contre la venue de cette vignette, tant que l’on n’aura pas mis en place des transports de substitution gratuits pour déplacer la population sur cette zone PPA longue de 85 Km en cas de dépassement de pic de pollution.

Ceux qui avancent d’un projet pour l’application d’une vignette Crit’Air sur la vallée de l’ARVE, sont sans se soucier des conséquences administratives et matérielles concernant les mobilités sur une vallée industrielle, commerciale et touristique sans autre alternative que sa voiture personnelle.

Les transports publics sont inexistants dans cette vallée et personne ne veut investir dans le TER. Nous avions largement proposé un doublement du rail depuis Longerait (Bellegarde) St Gervais, via le « Shunt » d’Etrembières sans passer par le rebroussement de la gare d’Annemasse, pour une amélioration de la vitesse de 20% sur les temps de trajet. Cela aurait pour conséquence également de posséder un RER en conformité avec le RER du CEVA (Cornavin Eaux Vives-Annemasse)

Si nous avons exemple 50 000 véhicules jour sur l’axe Chamonix Findrol, dans l’hypothèse que 10% de vignettes non conformes devraient utiliser le TER, la Région ARA n’aurait pas les moyens y compris SNCF TER en conducteurs pour transporter 5000 voyageurs de plus par jour sur la vallée de l’Arve.

Sans compter aussi, très important que les Coms’coms ne sont également pas prêtes pour un transport de rabattement cadencé depuis les gares multimodales aux sites industriels, commerciaux et touristiques de la vallée.

La vallée de l’Arve n’est pas l’agglo de Paris de Lyon ou Marseille

Ceci soulève une autre question, l’atteinte à la liberté pour aller travailler, étudier et pendant ce temps-là, on continue de réaliser des investissements touristiques, pour les promoteurs, les collectivités, au détriment des habitants en fond de vallée qui subissent les différentes pollutions été comme hiver (exemple Club MED)

 

 

Vignette Crit'Air Vallée de l'Arve
Vignette Crit'Air Vallée de l'Arve
Vignette Crit'Air Vallée de l'Arve
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24 janvier 2017 2 24 /01 /janvier /2017 09:52

Aujourd’hui personne ne parle d’un programme politique en France sur les mobilités et les pollutions liées aux trafics sur les décennies à venir, particulièrement sur les Régions industrielles, touristiques de notre hexagone.

Pourtant, dans cette affaire, il y a du grain à moudre !

Nous devons chercher le mal où il est, arrêtons de pleurer sans proposer de solutions concrètes pour subvenir aux problèmes connus de tous « mobilités et pollutions », mais toujours en regardant son voisin le pollueur.

Les pollutions sont dues au renversement des températures en fond de vallée principalement en hiver. Avec plusieurs semaines du phénomène, les conséquences sont montrées du doigt pour les humains les plus vulnérables, pour origine les flux des trafics internationaux « tunnel du Mt Blanc » et les mobilités locales. Les chauffages aux bois à foyer ouvert resteront un problème d’Etat, également pour les Régions et les collectivités qui n’ont pas su endiguer le développement santé sur les vallées alpines.

La vallée de l’Arve a toujours été polluée et le restera par ses industries, le trafic routier, le tourisme, mais aussi avec une démographie grandissante (10% année) ceci va continuer d’amplifier le phénomène pollution pour les prochaines décennies.

Concernant les déplacements des personnes locales et internationales, nos politiques n’ont pas su se fédérer en citoyenneté pour des objectifs et investissements communs. Nous avons hérité d’une politique du Conseil Général de la Hte Savoie, depuis des décennies ne jurant que pour des investissements routiers. Le train, lui, n’allait pas assez vite, on a oublié que de nombreuses communes étaient desservies par le rail. Si bien qu’aujourd’hui toutes les infrastructures existantes de nos parents et grands-parents ont perdu leurs âmes (Gares de voyageurs et fret).

Actuellement le département de la Hte Savoie représente les plus faibles fréquentations voyageurs TER de la Région ARA (1.2%). Nous avons perdu beaucoup de destinations grandes lignes (Train de nuit et TGV) ceci de ne pas avoir valorisé les réseaux ferrés depuis Bellegarde (Evian-St Gervais-Annecy)

Ce n’est pas avec l’arrivée de la liaison CEVA (Cornavin Eaux Vives Annemasse) et du RER Suisse Léman Express que cela va suffisamment changer. La gare d’Annemasse va bloquer un développement fluide, si aucune amélioration significative n’est apportée sur les temps de trajet de SNCF Réseau 74. Il faut savoir que la mise en place d’une automatisation du réseau ferré nord du 74 « Annemasse » en plus d’un investissement, limitera de faire circuler pas plus de deux trains par heure par axe, de plus occasionnera la fermeture de nombreuses gares intermédiaires.

Il y a aussi, la responsabilité de l’Etat à force de rien entreprendre de sérieux (commander une ligne TGV ou des Trains Corail non rentables en service TER) pour faire taire les médias à la conjoncture

Aujourd’hui nous en connaissons les causes à ce jour (Transports trop longs, coûteux, beaucoup d’imprévus…et de retards)

Il y a aussi la pression syndicale politique sur les pouvoirs publics..

Pourtant, il y a toujours des solutions, mais cela demandera que tout le monde fasse des efforts en mettant en place un investissement d’une vraie politique de déplacements. Cela, aura pour conséquence des coûts très importants pour les citoyens. Nous devrons passer à la caisse, une estimation de plusieurs Milliards d’euros, et de certaines contraintes pour les personnes à se déplacer autrement qu’en voiture particulière.

Ce n’est pas un hasard, les 30 dernières années ont été une politique de laisser tout faire, d’avoir baissé les bras devant les pressions syndicales (peut être justifiées !) (L’Ecotaxe va nous manquer aussi pour les investissements ferrés)

On n’en mesure aujourd’hui les conséquences des « pollutions ». Oui, oui on médiatise toujours et beaucoup sur le sujet

La vallée de l’Arve n’est pas plus polluée que Paris ou Lyon. On remarque que dans certaines villes de France l’on n’arrête pas le travail ni d’aller à l’école comme sur la commune de Passy, avec de nombreux lieux dits et des habitations mitées, Chedde, Plateau d’Assy(74)

On médiatise beaucoup parce c’est la région du Mont Blanc avec la vallée de l’Arve et son tunnel ou passent 1600 camions/jour. Mais on ne parle pas du reste des activités des déplacements locaux, des flux journaliers en saison touristique été comme hiver (skis et montagne), les remontées des particules de la Région Franco-suisse dans la vallée, on oublie !

Doit –on construire un tunnel le ferroviaire sous le Mt Blanc ?

Malheureusement, nous n’avons pas de tunnel ferroviaire, nous en sommes restés à l’étude de 1881. Il est indéniable que tous les poids lourds en dessous des normes euro 6, devraient être dirigés vers l’Autoroute Ferroviaire Alpine à Aiton/Bourgneu et utiliser le ferroutage

http://www.observatoire.savoie.equipement-agriculture.gouv.fr/PDF/Comment/AFA-01-2008.pdf

A ce jour on dénombre un trafic de 4 AR par jour, le Région Auvergne-Rhône Alpes, souhaite les passer à 10 AR jour. Un tunnel ferroviaire sous le Mt Blanc, voilà un projet pour redynamiser la vallée de l’Arve par une double voies et également favorable pour la vallée d’Aoste. Ceci arrêterait le lobbies des actionnaires du tunnel et autoroutes pour l’argent au détriment de la santé des locaux.

La vallée de l’Arve doit se doter d’un véritable RER

En investissant une double voie entre St Julien en Genevois et St Gervais les Bains le Fayet (via le « Shunt » d’Etrembières). Ceci permettrait de programmer 4 RER au ¼ d’heure dans chaque sens d’offrir une alternative aux voitures particulières. Le réseau CCF se trouve à quelques kilomètres de la ligne du pied du Salève. Cela fonctionnera, le jour où toutes les Coms’coms seront d’ôtées d’un réseau urbain et de lignes de transports de rabattement vers les pôles gares RER.

Actuellement en Hte Savoie, on doit aussi le savoir, il est impossible de se déplacer en TER ou en autocars Lihsa AR en moins de deux heures pour aller à la Préfecture à Annecy, il faut un minimum d’une demi-journée voire la journée (horaires TER et Lihsa –transports urbains et abonnements). (La voiture c’est plus facile et moins de tracasserie) ou exemple 4 heures AR pour La Roche /Chamonix en TER.

Maintenant on va attendre que la Suisse mette des liaisons ferroviaires directes depuis l’aéroport de Genève Cointrin (Léman express ou le barreau Sud) pour les déplacements transfrontaliers.

Pourquoi en Suisse les trains sont chers, bondés, déjà une culture, un réseau dense également: la solution !

La Suisse a une autre approche sur la mobilité. On remarque déjà que tous les élus, ont un abonnement CFF à l’année 1ère classe, on peut les croiser normalement dans les trains CFF.

Les entreprises Suisses adoptent des abonnements CFF annuel 1er classe (5000 FS) ou 2eme classe (2500 FS) pour leurs employés, fournissant un nombre de voyages illimités pour les déplacements professionnels, moins de risque, écologique, moins couteux qu’une voiture (frais Kilométriques, assurances, accidents).

D’autres entreprises ne leurs octroient pas de voiture de fonction, non plus une participation aux frais kilométriques, mais des abonnements CCF entreprises.

La carte d’abonnement annuel CFF 1er et 2eme classe permet également d’utiliser tous les transports publics suisse gratuitement, également les trains privés, l’utilisation des porteurs (téléphériques) et payer les parkings (P+R).

L’abonnement 1er classe ou 2em classe, donne le bénéfice d’un abonnement annuel forfaitaire de 900 FS par enfant au foyer.

La Vallée de l’Arve se trouve avec des PROBLEMES de santé c’est sûr, il faut s’attaquer au mal !

 

Consulter : http://WWW.fret21.org

Alpes Suisse 71% des marchandises traversent par le rail

 

Voilà un chiffre qui va faire rêver dans nos vallées qui se battent pour la qualité de l'air. Dans les Alpes suisses, le rail représente 71% des transports de marchandises au premier semestre 2016, record depuis 2001 selon les chiffres de l'Office fédéral de l'environnement. Ce même semestre a en outre été le premier où moins de 500 000 poids lourds ont transité par le massif, et ce alors même que le fameux tunnel du Gothard sur l'axe Zurich-Milan n'était pas encore entré en service. Plus-globalement, dans le pays tout entier (qui comprend les zones de plaine), 38% des marchandises transportées le sont par le rail, ce qui fait de la Suisse le pays où le transport routier est le moins important en Europe. Reste que même avec cette politique très volontariste, le fret routier pourrait augmenter jusqu'à 50% d'ici 2030.

 

D'où l'utilité d'un système comme Cargo Sous Terrain...

Région Auvergne Rhône Alpes

Pour lutter contre les pollutions, la Région Auvergne Rhône Alpes adopte des mesures qui vont dans le bon sens, pour ce qui est du ferroutage, peut être insuffisante, mieux que rien!

Pour l'AGFUT- ADTC 74 des mesurettes par rapport à route = 10 millions pour le rail et 100 millions pour la route  !

Avec une démographie en Hte Savoie 10% par an et de 9500 véhicules de plus par année et une hausse des frontaliers 30 % en 2014

Le tourisme lui se porte également bien: Urbanisation: Un cri d'alarme des maires des stations (loi Alur (Dufflot) art 157)

En attendant toujours pas d'amélioration d’accueil des services publics nationaux et internationaux par le rail dans les vallées rurales en plus du critère des pollutions dû principalement par les mobilités des véhicules à moteur.

Lien: Pic de pollution = déprime-suicide

http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1630609-pic-de-pollution-deprime-le-lien-entre-les-particules-fines-et-le-taux-de-suicide.html

Mobilités et pollutions
Mobilités et pollutions
Mobilités et pollutions

Ci-joint nos remarques (en rouge) sur le Communiqué commun des élus et associations des vallées alpines

L’AGFUT 74 propose 22 mesures pour un avenir

http://agfut-dtc.74.over-blog.com/ppa-%E2%80%93-22-mesures-pour-un-avenir

 

 

8 décembre 2016
Communiqué commun des élus et associations des vallées alpines

Pic de Pollution :


Faire face à la crise par des mesures immédiates et accélérer le report du transport des marchandises vers le rail.


L'épisode de pollution que connaît une partie très importante de la région (nos vallées alpines mais aussi l'agglomération lyonnaise et une grande partie de Rhône Alpes) nécessite une action à une échelle large, confortant les mesures prises localement par certaines collectivités locales. (Com’com’ et Com’ d’agglo)
La probable poursuite de cet épisode dans les prochains jours exige un arrêt temporaire du trafic international de transit des marchandises (oui, tout à fait favorable. Ok et que l’on mesure à nouveau les pics de pollution durant cet arrêt, avec la possibilité  de voir apparaitre que se sont les déplacements des locaux qui sont la cause principale de cette pollution) dans les vallées alpines, afin de protéger la santé des habitants. Plusieurs milliers de poids lourds transitent quotidiennement par les tunnels et cols alpins, sur des routes à forte déclivité, engendrant une sur-consommation de carburant et des rejets polluants considérables. Si cette décision, rendue indispensable par la situation sanitaire, était mise en œuvre, elle pourrait induire des phénomènes de report de trafic sur d'autres itinéraires et d'autres territoires, reports qui ne sauraient être admis dans la durée, mais inévitables à très court terme avant qu’une décision pérenne de report vers le rail puisse intervenir.

Cette crise que nous traversons doit être le signal d’alarme qui nous permette d’obtenir que l’État s’engage sans délai
(c’est bien là le problème depuis une décennie et 1/2)  en faveur du déploiement du système d'Autoroute Ferroviaire Alpine, désormais parfaitement opérant, pour la traversée des Alpes et à en assurer le développement. (mais il y a tout le reste, les chauffages individuels, le tourisme, les industries, le nombre grandissant de voiture, la démographie 10 % en 74) (Quels sont les alternatives aux pollutions dans des vallées rurales?)
La relance d'une véritable politique en faveur du fret ferroviaire, mobilisant toutes les capacités qui existent actuellement sur les axes transalpins, mais qui ne sont pas utilisées, doit également être engagée. (Cela va demander plusieurs décennies de réaménagements pour accueillir le fret et plusieurs milliards d’investissement à la charge des contribuables)

Les habitants, associations et élus des vallées alpines demandent solennellement que ces engagements soient pris et veilleront à ce qu’ils soient respectés.


Eric Fournier
Président de la Communauté de Communes de la Vallée de Chamonix-Mont-Blanc
Georges Morand
Président de la Communauté de Communes du Pays du Mont-Blanc
Jean-Luc Rigaut
Président de la Communauté de l'agglomération d'Annecy
Xavier Dullin
Président de Chambéry Métropole
Patrick Mignola
Président de Métropole Savoie
Eric Feraille
Président de la FRAPNA Rhône-Alpes
Alain Nahmias
Président de l’Association pour le Respect du Site du Mont-Blanc
Anne Lassman-Trappier
Présidente d’Environn’MontBlanc
Annie Collombet
Co-présidente de Vivre En Maurienne

 

Bien sûr il y a l'anticyclone. Bien sûr il y a le chauffage. Bien sûr il y a l'absence de vent. Mais peut-on raisonnablement croire que la pollution aux particules fines qui s'est installée sur une bonne partie de la France n'est due qu'à des phénomènes conjoncturels ? Non, bien sûr !
Mercredi soir à Sallanches dans la vallée de Chamonix, plus de 1000 personnes ont manifesté pour protester contre la pollution liée au passage incessant de poids lourds dans leur vallée. Ces citoyens savent de quoi ils parlent.
85% en effet du transport de marchandises est réalisé par la route, moins de 10% par le rail. La part du rail a été divisée par trois en une quinzaine d'années seulement.
La casse du fret ferroviaire est l’une des raisons structurelles de la pollution que notre pays connaît en cette fin d'année.
Le CE Fret SNCF associé au cabinet Emergences vient de réaliser un travail d'expertise sur le sujet afin d'informer largement et sérieusement la population. Il est consultable sur le site fret21.org.
Le même CE m'a demandé de réaliser un film sur cette casse et sur ses conséquences économiques et écologiques pour notre pays. J'ai eu l'occasion de me rendre dans un triage de la région Provence, celui de Miramas et j'ai pu constater avec les cheminots qui restent l'effondrement de ses activités.
Le documentaire « Transport de marchandises : changeons d'ère ! » est lui aussi visible sur fret21.org, ainsi que sur youtube.
Le travail d'information entrepris par les élus et les syndicats cheminots n'a jamais été autant d'actualité qu'en ce mois de décembre.
Gilles Balbastre, (co-réalisateur entre autre des documentaires Vérités et mensonges sur la SNCF et des Nouveaux chiens de garde)

envoyé par Balbastre le 08/12/16

 

http://Les pneus, les freins et l'usure des routes émettent presque autant de microparticules que le diesel

41 % des particules polluantes émises par le trafic routier en Ile-de-France proviennent des pneus, des plaquettes de frein et de l'abrasion des...

SCIENCE-ET-VIE.COM|PAR ROMAN IKONICOFF

 

Intéressant. La vitesse suffira-t-elle à réduire les émissions des plaquettes et pneus. Faudra penser à interdire les voitures à 4 roues.
Les démagos vont être contents.

Le vrai problème c'est le nombre de voiture, exemple touristes, en période touristiques...mais là c'est des pépettes !!...

Mobilités et pollutions

Pour répondre à la manifestation de Chamonix du 8/02/14 CONTRE les poids lourds, mais en ayant oublié les 4x4 !

Pour l’Association des Usagers et Développement des Transports (AGFUT-DTC 74) les principales causes des pollutions de l’air sont dues, essentiellement, aux trafics locaux : 51% les V.L. et 37% les P.L. dont une majeure partie sont des transports locaux et régionaux non transférables sur le rail.

Nous sommes conscients que les camions et les voitures (en dehors du trafic international) plus les chauffages industriels et des particuliers font partie des causes de la pollution locale.

Un sujet tabou que nos élus, toutes tendances confondues, ne veulent pas prendre en considération pour diminuer ce fléau de la pollution.

Il faut dire qu’à la veille d’élections municipales, cela arrange beaucoup de monde. Nos élus n’ont peut-être aucun projet dans leurs programmes pour s’attaquer au mal de la dépendance à la voiture. (*)

Nous, nous agitons le « Carton Rouge » vers tous les candidats-es qui n’auront pas de propositions concrètes pour l’application de mesures plus fortes que celles préconisées par le PPA.

L’AGFUT-DTC 74, propose 22 mesures pour endiguer et améliorer le futur Lien : http://agfut-dtc.74.over-blog.com/ppa-%E2%80%93-22-mesures-pour-un-avenir

On envisage (SNCF- RRF) des fermetures de gares commerciales  sur la vallée de l'Arve « Sallanches » et non pas des correspondances usagères. Les élus sont-ils responsables de n’avoir pas donné assez d’attractivités à celles-ci !

Nous saluerons ceux qui offriront des solutions durables pour les habitants de la vallée et assureront la santé des générations actuelles et futures.

 

(*) Le résultat d’une politique appliquée par l’Etat et les élus locaux depuis plusieurs décennies : avoir misé sur l’indépendance des personnes, ne pas avoir conservé les pôles d’échanges, avoir dispersée les ZI, Artisanales et Commerciales, accentué le mitage par les habitations, ignoré la politique de transport de rabattements et de destinations (SNCF-TER-LIHSA-Coms’coms)

 

 

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16 février 2016 2 16 /02 /février /2016 09:01

Des transporteurs  de la vallée de l’Arve se lancent dans le transport au gaz naturel 

http://france3-regions.francetvinfo.fr/alpes/node/898913

 

PPA : Transports au gaz naturel
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22 janvier 2014 3 22 /01 /janvier /2014 10:23

On se reporte sur l’Etat Français, pour l’interruption du trafic camions Euro 3 et 4 au passage du tunnel du Mt Blanc, l’Italie, elle, a son mot à dire et l’Europe aussi.

En attendant sur la zone du PPA (Plan Protection Atmosphère) en Hte Savoie,  c’est l’arbre qui cache la forêt.  Quelles sont les transports publics que nos élus locaux, départementaux, régionaux mettent-ils en place pour endiguer les pollutions, du principalement aux déplacements des véhicules locaux qui représentent 96 % des émissions de Dioxyde d’Azote (NO2) y compris le transport de marchandises à 45%.

Le fonds Air-Bois émission à 87% (PM10)  une bonne initiative, qui reste à mesurer de ses effets, mais ne fait que repousser les mesures que l’on devrait dynamiser d’urgences en matière de transports publics à la personne.

Une région confrontée aussi  par de fortes affluences touristiques, puisque la population est doublée en saison d’hiver, la plus critique. 

Nous sommes favorable à l'application de l'ECO-TAXE, pour finacer les nouvelles infractrustures ferroviaires publiques et frets, particulièrement le transports des poids lourds sur les trains.

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7 août 2013 3 07 /08 /août /2013 08:51

Le Plan de Protection Atmosphère (PPA) appliqué dans la zone des 41 communes sur la Vallée de l’Arve, sur le département de la Hte Savoie par Monsieur le Préfet est actuellement au stade d’un arrêté préfectoral concernant les normes de pollution déterminées par l’Etat aux regards des mobilités des véhicules et des chauffages des particuliers et industriels. Un problème majeur de santé public qui touche les jeunes enfants et personnes âgées. Il reste de la responsabilité de tous, élus, habitants, vacanciers.

Fiche des raisons de pollution:

Les pollutions, en fond de vallées, sont accentuées par les hautes pressions atmosphériques. Mais qu’on ne se méprenne pas, les hautes pressions ne SONT PAS LA CAUSE des pollutions.

Nous retrouvons ces pollutions, tout au long de l’année.

En été, avec les pics de chaleur ce sont les concentrations d’ozone. On distingue cette pollution depuis  les sommets montagneux dans les fonds de vallées avec des voiles grisâtres selon la densité des zones d’habitations.

Le phénomène, en hiver, bien souvent, est une nappe de brouillard qui s’installe entre de 900 à 1300 mètres d’altitude, puisque les fonds de vallée sont plus froids sous une altitude de 1300 mètres.

Toutes ces pollutions produites majoritairement (+ de 96%) par les mobilités « Voitures (51%) et camions (45%) » Chauffages (87%, individuels et collectifs), industries, agriculture et autres ne peuvent pas s’échapper dans l’atmosphère. Au-dessus de ce plafond de nuages, brouillard,  l’air est parfaitement respirable et très sain pour la pratique des sports d’hiver et d’été, bénéficiant, généralement, d’un temps ensoleillé et sans nuage.

Malheureusement, les fonds de vallées, voient leurs pollutions stagner pendant plusieurs jours, voir semaines, avec des incidences sur la santé des personnes. Lorsque la couche de nuage ou le brouillard se dissipent les différentes pollutions, invisibles à l’œil nu, retombent sur les surfaces du sol, les cultures, les cours d’eau etc. et les polluent.

Dans ce conteste, l’Union Européenne a mis en place des normes à ne pas dépasser plus de 30 jours par année.

N’oublions jamais que ces pollutions sont produites par les humains.

C’est à NOUS, citoyens de les réduire fortement dans l’intérêt de notre santé et de notre qualité de vie. Et d’imposer à nos ELUS d’aller fortement et très rapidement dans ce sens.

D’où nos nombreuses propositions que vous trouverez ci-dessous.

 

Force de constater que nous venons d’hériter de plusieurs décennies d’inconscience de certains élus, pris dans la spirale d’aller toujours plus vite, dans le but « glorieux pour eux » de diriger l’une des communes la plus dynamique du département ou dans un intérêt électoral. Des dérives qui risquent de modifier complètement pour les décennies à venir l’investissement concernant les trois vecteurs clé de l’économie du département à savoir le logement, les industries et le tourisme.

Hors, seules 41 communes ont été prise en compte par les mesures du PPA pollutions, alors que tous ces problèmes soulevés par le PPA débordent largement sur le Genevois français, la Suisse et au delà.

C’est tout l’avenir pour les générations actuelles et futures qui sont en jeu. Que veut-on laisser aux générations de demain ! Sachant qu’ils devront prospérer avec une démographie stable avec un taux annoncé de 1.4% d’habitants par année, qui représentera 1.4 millions d’habitants y compris le tourisme dans un siècle.

Rien ne pourra se réaliser à l’avenir sans passer par une concertation citoyenne. Impossible ce n’est pas vrai ! Il suffit de faire autrement, comme de changer les paramètres et d’avoir la volonté politique. Oui pendant 50 ans, on a fait l’inverse de ce que nos ainés nous ont laissés, à savoir particulièrement on ne s’est pas intéressé aux mobilités des personnes, on a fait disparaitre des pôles d’approvisionnement (dans chaque gare SNCF et Fret). On a pris les mauvais choix d’installations des ZI, ZC, éloignées des pôles d’approvisionnements comme des centres de population. On a laissé construire le mitage de la maison individuelle. Nos montagnes sont passées à l’industrie de l’ « OR BLANC » sans aucune mesure de précaution et dans l’intérêt des financiers, ceci au détriment des gens résidant en fond de vallée.

Actuellement dans la zone du PPA est en cours le Plan AIR-BOIS et les limitations de vitesse arrêtées sur des périodes hivernales, qui à notre goût resteront largement insuffisantes pour stagner et s’attaquer aux pollutions.

22 mesures proposées :

  1. L’ADEME (Agence pour le Développement et la Maitrise de l’Energie) en demande le concours de la CCI (Chambre Commerce Industrie 74) pour organiser la mise en place de PDE (Plan Déplacement d’Entreprise ou Employés), également le Co-voiturage. Nous demandons que les PDE s’appliquent également pour les employés des Communautés de Communes, des Coms’ d’Agglo, ainsi qu’aux administrations du département et de l’Etat.

 

  1. Toutes les PME ont-elles les moyens de payer ce surcoût? Nous proposons une mutualisation des coûts, plus un abonnement de la part des collectivités territoriales (Communes, Coms’coms et le Conseil Général)

 

  1. Ne faut-il pas réfléchir sur la configuration des déplacements des résidents habitants sur les coteaux et qui travaillent en fond de vallée. Ou à l’inverse des habitants du fond de vallée qui se déplacent sur les domaines skiables ou de loisirs, à cause du coût des logements en stations pour les saisonniers. Nous devons œuvrer, rapidement, pour mettre en place des transports adaptés afin de résoudre ces problèmes.

 

  1. Coordonner de mettre en place des PDE au sein de la même Zone, en regroupant les entreprises Industrielles, Artisanales et Commerciales vers des pôles de transports collectifs (TC). Les Communautés de Communes devraient s’accorder d’installer des transports de proximités, des transports TAD (Transports A la Demande) Améliorer les accès avec des mobilités douces (domicile-travail/domicile-gare/arrêt de bus etc…)

 

  1. Le ferroviaire principal outil alternatif existant, les autocars des lignes du CG, les liaisons devraient-être mieux exploités. Les transports vers les hauteurs de la vallée (Transports TAD, TC et comme la création de porteurs par câbles (téléphérique, Transvaal, télécabines) plus propres et plus rapides sont à cultiver « exemple au départ d’un pôle multimodal de Cluses-Morzine » ou « Magland avec la station de Flaine ». Une ville comme Sion l’envisage.

 

  1. Créer des titres de transports jumelés entre trains TER, bus Lihsa et forfaits de skis, comme installer des navettes entres les gares (pôles) et les remontées mécaniques.

 

  1. Le CG 74 devrait, dans un premier temps, augmenter et améliorer le cadencement de ses lignes régulières aux heures de pointes pour les trajets domicile-travail.

 

  1. Ouvrir des couloirs à bus, en site propre, dans les agglos, aux passages des frontières (Bardonnex, Vallard-Thônex, comme sur les accès du tunnel du Mt Blanc et les péages de l’A40).

 

  1. Transports sur la zone du PPA: Favoriser et subventionner l’utilisation des transports collectifs en groupe (associations – clubs) concernant les loisirs (ski, montagne ou autres) Aménager des réductions forfaits de ski ou des remontées mécaniques avec l’accouplement d’une approche du site avec un TC. (en application aux Aravis et Les Glières) Diminuer les espaces parkings individuels de loisirs au bénéfice TC.

 

  1. Améliorer les mobilités douces dans les villes, bandes et pistes cyclables en sites propres, les déplacements vélo-bus et pédibus pour les écoles.

 

  1. Les élus doivent harmoniser leurs positions face à la démographie galopante (1.4% source INSSE) par un aménagement du territoire concerté entre TOUTES les Communautés de Communes et les citoyens.

 

  1. Les élus doivent déjà anticiper les répercutions des flux de l’agglo du Grand Genève (1.2 millions d’habitants en 2030) vers les stations loisirs du département.

 

  1. Coordination des Scots « Schéma de Cohérence Territorial » entre Coms’coms. Ne plus créer de nouveaux lotissements, augmentant un mitage du territoire et une détérioration de la biodiversité. Densifier l’existant, cessez de créer des zones commerciales, artisanales et industrielles, et combler ces dernières par l’élévation du construit existant.

 

  1. Cesser le dumping inter communal (récupération d’entreprises déjà implantées sur une commune voisine).

 

  1. Création d’une Com’ d’Agglo de la Vallée de l’Arve et que tous les déplacements soient inscrits dans un seul PDU (Plan Déplacement Urbain et Entreprise) sur l’ensemble de la vallée de La Roche sur Foron à Vallorcine.

 

  1. Pour subvenir aux frais de la pollution, créer une taxe environnementale aux péages de l’autoroute (A40) applicable sur la zone PPA pour les non résidents. Egalement étudier une taxe environnementale pour les touristes qui serait perçue par les hébergeurs.

17. ​Investir dans le ferroviaire avec le « shunt RFF d’Etrembières » pour améliorer des liaisons directes internationales (du TGV , le Thalys et l'Eurostar). Augmenter les fréquences des trains comme l’accès touristique sur la zone PPA par le rail.

                          

  1. Le renforcement de la desserte ferroviaire RFF vers la Vallée de l’Arve entre Bellegarde et St Gervais par l’aménagement d’une double voie en plus du "Shunt d'Etrembières" permettrait une amélioration de 25’ sur les temps de trajet entre ces deux villes ou 45' Paris -St Gervais.

 

  1. Sur le plan local ceci permettrait une deuxième extension du réseau ferroviaire entre Genève et la Hte Savoie avec des objectifs plus performants en temps de déplacement (soit un gain d’estimation de 12’ par voyage) avec la création du « barreau sud « (Bossey-Verrier jusqu’à Carouge d’une longueur de 3.2 Kms). Il porterait les flux transfrontaliers vers le canton de Genève selon nos estimations à 10% des TCT contre 2 % à ce jour en 2018 après le CEVA. Soit 3200 voyages/j pour une liaison directe avec la vallée de l’Arve, plus 2960 voyages/j avec l’Agglo d’Annecy.

 

  1. Nous proposons le cadencement de 4 RER/heure sur la vallée de l’Arve, dans l’utilisation d’un métro, comme nous demandons de réouvrir des haltes intermédiaires avec 2 RER omnibus. « Loëx, Balme, Thyez »

 

  1. Rechercher des améliorations techniques pour progresser sur le temps de déplacement du train SNCF à voie métrique entre St Gervais et Chamonix, soit actuellement 44 pour rejoindre Chamonix contre 20 en voiture !
  2.  

 

liens:

http://agfut-dtc.74.over-blog.com/ppa-réflexion-pour-un-avenir

http://agfut-dtc.74.over-blog.com/article-plan-protection-atmosphere-ppa-les-mesur-113432561.html

 

 

 

Findrol 74 - A 40 retour sports d'hiver à 3 Kms du péage & basse vallée de l'ArveFindrol 74 - A 40 retour sports d'hiver à 3 Kms du péage & basse vallée de l'Arve

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